[BG] Grenadille

/!\ Avis aux lecteurs /!\
Pour vos commentaires, merci de me les faire savoir via la messagerie. Pour ceux qui trouve le texte écrit trop petit (je sais, ça fait mal aux yeux), vous pouvez l'agrandir sous un traitement de texte pour une meilleure lisibilité. J'écrirais l'histoire de mon personnage au fur et à mesure de ses aventures, et après ça dépend de mon temps libre IRL. Bonne lecture à tous !

Mon arrivée au Domaine Perdu, première rencontre

Une nuit, un vieillard, une horde de loups.
C’est ainsi que débuta mon histoire. Je m’étais réveillée sur une plage de sable, aux grains fins et dorés.

J’étais nue ; seule une cape, blanche et pure, me protégeait du froid à ce moment là. Mais quelques autres vêtements se trouvaient à côté de moi, que je mis une fois debout. Des dessous, un pantalon et une chemise blanche, et des bottes en cuirs. Je mis la cape sur mes épaules, et la capuche sur ma tête pour empêcher mes cheveux longs et blancs comme la neige d’aller devant mes yeux. Un collier se trouvait autour de mon cou, une pierre de cristal au bout, brillant de milles feux. J’aperçue un bâton posé sur le sol, que je regardais avec curiosité ; celui-ci brillait, comme si une aura magique l’imprégnait. Je m’approchai, et me mis accroupis, pour le prendre dans mes mains. Je touchai le bois, dans lequel il avait été taillé ; je trouvais cette arme fascinante. Après quelques minutes de silence, un bruit ce fit entendre. Un sifflement. Alors un serpent fit son apparition ; une vipère. Sans attendre, je l’assommai ; avec ce genre de bête, c’était à qui frapperait le plus vite. Si j’étais restée sans bouger, elle m’aurait surement piquée avec sa langue fourchue, et je serais morte, avec la souffrance du poison coulant dans mes veines, avant de m’éteindre petit à petit et de m’évaporer vers les cieux.
J’avançai vers mon destin après m’être levée ; il n’y avait pas qu’une vipère dans les parages, et je fis attention où je m’étais les pieds. Enfin, j’aperçue une lumière plus loin, et je m’approchai, sans aucune crainte du vieillard qui était assis près du feu. Il me parla, j’écoutais ses paroles avec attention. Des loups qui se trouvaient dans les parages...Il me donna une épée après son court discours, auquel je ne répondis pas, mes yeux regardant déjà les alentours du camp à la recherche des bêtes, mais je n’avais pas été crée par les dieux pour être une archère au regard perçant, et un loup se jeta sur moi sans que je l’eue aperçu avant. Il me mordit une fois, deux fois, trois fois…avant que je réussisse à le maitriser, et le tuer. Le vieillard s’approcha de moi, et posa ses mains sur ma tête. Je sentis une nouvelle force venir de moi, la fatigue semblait partir, et je n’avais plus mal là ou le loup m’avait frappé ; je regardai alors avec étonnement les blessures qui s’étaient refermées, d’elles mêmes. Puis le vieillard me demanda de tuer d’autres loups, ce que je fis, restant près de lui pour qu’il me guérisse. Finalement, il me demanda de tuer le chef de la horde, mais où se trouvait-il ? Je due me résigner à m’écarter du camp, serrant le bâton dans une main, l’épée de l’autre. Je le trouvai enfin, après avoir marché longuement, la pierre qui était attachée à mon collier m’éclairant assez pour y voir claire. Sa fourrure était moins sombre que celles des loups que j'avais récupérées tout à l’heure. Il m'observait, guettant mes mouvements…enfin avec agilité je me précipitai vers lui. Mais il était plus rapide que moi, et il se jeta sur moi, me faisant tomber vers l’arrière. Mais je levai mon épée qui s’abattit sur lui, et le chef de la meute poussa un cri terrible avant de tomber, inerte sur le sol, du sang tachant l’herbe mouillée par la rosée. Je récupérai la fourrure ainsi que la viande, faisant attention à mes gestes ; c’était une bête noble, qui méritait le respect.
Je retournai enfin au campement, la fourrure dans mes bras, que je mis au pied du vieillard. Celui-ci me guéri une dernière fois de mes blessures, et me donna un fragment de roche, que j’enveloppai précieusement dans un emballage, avant de le glissé dans mon sac. Puis je partie pour le domaine perdu, après avoir donné au garde un laisser-passer…

Le début de la grande aventure

Cela fait quelques jours que j’erre dans le Domaine Perdu, aidant les personnes que je croise. Je fis la rencontre d’une petite fille, nommée Sélia, ainsi que son frère qui avait caché la poupée de sa sœur, et qu’il fallait que je récupère. Puis, un forgeron à la recherche de son épée, volée par Koura. Il y eu aussi une autre jeune fille à aidé ; il fallait que je rassemble des ingrédients pour guérir son grand-père. Je rencontrai aussi un vieillard que je pensais complètement fou, qui me parla d’une tête de bison, pas comme les autres bisons que l’on croise. Finalement, je trouvai la fameuse bête que je tuais et à qui je récupérais la tête...
J’appris la magie aussi, grâce à un commerçant dans une boutique, qui m’enseigna les sorts de bases. J’arrivais à présent à me soigner correctement, assez pour survivre, et je réussissais à me défendre.

Finalement, un soir, je découvris au plus profond du lac du Domaine, une statue…Poussée par la curiosité, je finis par me jetée dans l’eau pour aller voir la sculpture de plus près, qui était en fait une crypte avec un levier pour l’ouvrir, que je tournai. Un ange fit son apparition, alors que je remontai quelques secondes plus tôt à la surface pour pouvoir respirer…

Il me parla d’une terre…Sarwyen. Je sentis une pression sur ma main gauche, et je me sentis volé dans les airs…l’éclat d’une lumière intense me fit fermé les yeux quelques secondes…assez de temps pour atterrir sur un sol. Je regardai autour de moi…l’ange avait disparu, et je me trouvai dans une grotte. Avait-je rèver ? Je pense que non.
Je sortis à l’air libre, respirant l’air frais à plein poumons. C’est alors que j’aperçue un personnage aux longues oreilles pointues ; un elfe, comme moi. Il me parla d’un cerbère démoniaque, et je partis à la recherche du monstre que je trouvai près d’une porte. Un chien à trois têtes, les gueules grandes ouvertes, de la bave coulant des mâchoires. Je pris mon courage à deux mains, et frappa la bête…une fois, deux fois, trois fois, quatre fois…j’étais essoufflée, je sentais la fatigue s’emparé de moi, mais je ne fléchissais pas, au contraire, je lançais mes sorts avec précision, faignant d’ignorer ma faiblesse. Finalement, l’énorme bête fût abattue, et s’écroula. Je coupai la tête de la bête, comme un trophée, et je la mis dans mon sac. Puis je passai la porte qui me mena vers Kedrok…

Ma première Mort, une rencontre avec la donneuse d’âme…

Le paysage de Kedrok…de l’herbe verte, des hauts arbres faisant de l’ombre sur le sol, des villes que l’on peut apercevoir de loin, des énormes trous à mes pieds qu’il faut éviter, et qui semble grouillés d’araignées…des bêtes féroces, tels les ours brun, les chiens cailloux se trouvent sur les chemins…ainsi que des insectes : abeilles géantes, fourmis rouges…
Voici ma première vision de la terre sur laquelle j’ai atterrie quelques instants plus tôt. J’analyse toujours le lieu ou je me trouve, pour savoir de qui je dois me méfier, ce que je dois faire. Je commence à marche doucement, faisant attention aux êtres qui bougent autour de moi. Je n’ai aucune envie de me faire attaquer. J’ai eu déjà ma part avec le cerbère que j’ai tuée. J’avance, j’avance...pour aller où ? Je regarde au loin, pour apercevoir une ville. Je me dirige vers elle. Je suis si fatiguée…Il fait nuit, et je n’ai pas dormie depuis au moins six bonnes heures…

Me voilà enfin arrivée. Je regarde vaguement la pancarte, où est inscrit le mot : « Bourginus ». Je suppose que c’est le nom de la ville. Mes yeux noirs observent les différents bâtiments, et je me dirige vers une des boutiques. J’achète une cinquantaine de fiolines qui contiennent un étrange liquide bleu foncé, avec des bulles qui éclatent à la surface, près du goulot. J’en ouvre une, et j’en bois une gorgée. Je sens mon énergie revenir, et je me sens plus forte. Je sors du magasin, et me dirige cette fois vers l’armurerie. Une personne se trouve devant l’étalage, une femme. Celle-ci semble plus observer son voisin, un autre bonhomme qui c’est également arrêté dans la ville, plutôt que de s’occupé de ses affaires. Je fronce les sourcils, mais je ne cherche pas à comprendre, et je rentre dans l’armurerie pour faire des achats. Je sors finalement au bout de quelques minutes…La femme et l’homme on disparu…non, l’homme est affalé sur le sol, inerte. Du sang coule de sa tête. Il n’est pas dans les bras de la Mort, mais il en est tout proche. Son corps est parcouru de spasmes. Je cours pour porter secours à se malheureux, la magie imprègne mes mains, et je lance un sort de soins vers lui, malheureusement trop faible pour le sauver. Je ne suis qu’une apprentie, je ne peux pas encore secourir un homme de la berceuse que chante la Mort. Une brume se trouve maintenant autour de lui, pour l’emporter vers l’au-delà. Je continue à lancer mes sorts de bases, appris depuis peu, surement quelques jours, inutilement. La fatigue se fait alors sentir pour moi…
Puis je sens un coup brutal sur ma tête, je chancelle. Une douleur se fait ressentir fortement sur mon crâne, je sens aussi une lame pénétrer mon dos, déchirer l’étoffe de ma robe de prêtre. Je crache une mare de sang par terre. La souffrance, j’ai mal…je sens que je vais être emportée moi aussi… Ma vie a donc été si courte ? Je me retourne avec difficulté, voir qui est mon assassin. La femme dont j’aurais du me méfier depuis le début. Un sourire sadique est dessiné sur son visage cruel. Rire de la souffrance des autres...
Je m’affale finalement sur le sol, ma vie est terminée. Si courte…

…

Ne suis-je donc pas morte ? Pourtant, ma conscience est toujours là…Suis-je devenu un fantôme ? Suis-je au paradis ? Tant de questions, si peu de réponses…Je sens un froid glacial s’emparer de moi. Je me résigne à ouvrir les yeux, pour savoir ce que je suis devenue. Je suis allongée sur un sol. J’ai peur. Où je suis ? Je sens le froid devenir de plus en plus fort…Une forme blanche s’approche alors de moi…

Un fantôme ? Des paroles, des mots…je me sens devenir folle…je réponds un faible oui quand une question m’est posée…Je me sens partir dans les airs…Puis atterrir doucement une nouvelle fois quelque part. Plus loin une porte…je me lève, je ne sens plus rien, je ne sens plus la douleur des coups que j’ai reçue il y a de cela une éternité…J’ouvre la porte, la lumière du jour…je suis retournée dans le monde des vivants.

[BG] Grenadille Portail_by_gerardc

Rencontre une nuit d’orage

Cela fait quelques jours que je suis sur Kedrok. Je visite les lieux, faisant attention à toutes les personnes qui se trouvent près ou loin de moi. J’ai une peur terrible de retournée dans cet endroit sombre, le cimetière, le repère où la Mort règne.
Je fis la rencontre d’un personnage étrange, dans une des villes qui se trouvent au Nord. Ou plutôt devrais-je dire, deux personnes étranges, même si elles ne font qu’une et même personne. Des frères siamois. Deux garçons, soudés l’un et l’autre, collés ensemble, condamnés à rester ensemble à jamais. Je m’approche, l’un des deux garçons me parle, et me demande de tuer un ours, aux poils dorés, et non brun comme la plupart de ces bêtes. Je m’exécute, je vais tuer le monstre, et je reviens avec la fourrure, méritant une récompense. Je reçois un pendentif, et qui appartenait à leur grand-mère. Une succession de rencontre se déroule ainsi, je dois souvent rapportée des objets.

Le temps commence à ce gâté. De grands nuages sombres ont fait leur apparition dans le ciel, plongeant Kedrok peu à peu dans l’obscurité. La nuit va commencée, la lune vient d’apparaître, éclairant faiblement le ciel et la terre.

Je me trouve dehors, trop loin de la ville la plus proche. Il faut que je cherche un repère pour la nuit. Déjà, des gouttes de pluie commencent à tombées. Je trouve finalement une caverne où je m’installe sur le sol sortant mes effets personnels de mon sac, ainsi que ce qui me reste de nourriture ; soit quelques bouts de viandes maigre. Pour la boisson, Je vais me contenter de l’eau qui se trouve dans ma gourde. Je commence à manger, après avoir jeté un sort dans un bocal, qui se rempli aussitôt de flammes pour m’éclairer. Je n’y vois pas grand-chose ; mais c’est déjà ça. Soudain, je sens quelques choses qui montent le long de ma jambe, qui n’est pas protéger par un pantalon mais part ma simple robe de prêtre. Je sens cette chose qui grimpe…puis je sens alors une piqûre. Je pousse un cri. Alors quelqu’un rentre dans la caverne, aillant surement entendu ma terreur. C’est une femme, et celle-ci à remplie ses mains de magie pour éclairer l’endroit, et non pas pour me faire du mal. Elle s’approche de moi en vitesse, et regarde ma jambe, que je regarde finalement aussi, pour voir une énorme mygale…elle m’a piquée, je sens le poison rentré dans ma cuisse, qui est déjà paralysée. La femme tue la bête avant qu’elle fasse encore du mal, et me tire vers l’extérieur de la grotte. Je respire l’air à plein poumons. Combien de temps me reste-il encore à vivre, avant de retournée vers l’endroit qui me fait tant peur ? Je regarde la femme avec désespoir, elle sort de son sac des plantes, qu’elle choisie avec soin. Elle allume un feu, prend un ustensile qu’elle remplie d’eau, et met les plantes avant de tout mettre sur les flammes ardentes. Puis au bout d’un moment, elle met le liquide dans sa gourde, et se penche vers moi, et elle met le goulot de la gourde sur mes lèvres, et me fait boire le liquide bouillant. Je me sens tout de suite mieux. Ma jambe bouge, faiblement certes, mais elle bouge, à présent. Je regarde la femme, infiniment reconnaissante de son geste. Elle aussi me sourit. Elle me parle, je l’écoute. Elle s’appelle Earilmadia, elle fait partie d’une guilde, les envoyés de Maet, et les personnes appartenant à cette guilde sont pour le bien. Elle me propose de les rejoindrent, pour lutté contre Tanédhel et ses sbires. Tout me dirige vers le bien, et le mal m’aspire de la répugnance. J’accepte donc de faire partie des envoyés de Maet.

Barla, le cercle des temples

Mes aventures continuèrent sur Barla, après avoir chassé Vémir du trône.

Le paysage était plus magnifique que celui de Kedrok, plus vaste, plus vert. Mais la terre où je venais de mettre les pieds était plus dangereuse, aussi. C’est là que je compris le besoin d’avoir un sort d’invisibilité, que je venais tout juste d’apprendre. Une brume m’enveloppa quand je le lançai pour la première fois. J’eue la sensation d’être légère comme une plume, et qu’un simple souffle du vent pouvait m’emporter au loin. J’avançai, découvrant ce qui m’entourait au fur et à mesure. Je rencontrai quelques personnes que j’avais déjà vues sur Kedrok. Puis un bâtiment attira mon attention. Un temple. Je fus attiré par les piliers de marbre, comme la plupart des prêtres. Je m’approchai, lisant l’inscription qui se trouvait inscrite dans la pierre : « Cercle des temples ; accès interdit aux non prêtres ». J’avais déjà entendue parler de cet endroit, qui était alors inconnu pour moi. A présent, je pouvais y avoir accès, et je m’approchai du milieu du temple, et sentit une sorte d’aura m’emporter. J’atterris dans un endroit inconnu, de l’herbe se trouvait sous mes pieds, et des personnes étaient autour de moi, la plupart vêtues de capes de prêtre. La première chose qui m’étonna fût le silence ; le calme régnait en maître...

Enfin un endroit où je pourrais méditer en paix.

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