Erosia: Pensées Egarées

Sujet: Erosia: Pensées Egarées Jeu 20 Mar 2008 - 23:28

Pensées égarées.

Chemin d’épines et de douleurs.

Fleurs dans les gorges, qui se meurent,

Paisiblement. A l’affût des regards que l’on pourrait leur porter

Douce mélodie qu’est la beauté…

Horrible est la torture de ne pas être vue,

Ni regardée.

Colère qui s’en suit…

Epines, toujours….

Plus grande, et à jamais éclose.

Comme le cœur…

Cœur…Dans son éternelle agonie, se affluer…refluer..

Affluer…Refluer…

Comme le sang …Le sang.

Perle vitale aux yeux de tous…

Chaud, doux, Rouge le plus profond,

Le faire couler,

Le voir,

Le goûter,

Le sentir,

Le regarder…

Regards, regards sur le monde…

Regards sur le sanglier qui traverse mon chemin.

Sur la boule de feu que je laisse échapper…

Sur ma cruauté envers lui…

Justicière…

Ce sanglier pille les hommes…

Détruit la terre

Son œil charognard…

Son œil…Œil..

L’instrument du regard…

La base de la raison.

Celle d’avoir vu, et pu voir

Images continuelles qui s’entrechoquent.

Aveugles…vous êtes bien chanceux…

Souffrance aussi que de ne voir que ce que l’on juge réel.

Aveugles…vous êtes libre de voir.

De percevoir votre raison, de l’écouter au plus profond.

Sujet: Re: Erosia: Pensées Egarées Mar 25 Mar 2008 - 21:13

Rivieres,

Toutes aussi belles les unes que les
autres, belles....profondes, d'un jugement clair, au son aussi
pur...
Pareils à leurs soeurs, les majestueuses chutes, une
infinité de gouttes d'eau, toutes importantes dans cette
nature, capturant les couleurs du ciel pour s'en parer jalousement,
de toutes les teintes.

Je suis une goutte d'eau.

Je les vois tomber par
millions...tomber....non, se laisser porter par les airs, se laisser
vivre....Guider...

Parfois, une goutte d'eau se distingue,
quittant la colonie trop délimitée pour aller s'exhiber
sur les roches alentours, se montrer, elle et la couleur
emprisonnée.

Je suis cette goutte d'eau

Elle poursuit son chemin, à côté
de ses semblables sans se mélanger pour autant, elle est
différente... Pour briller parmis toutes.
Puis la fournaise
l'emporte avec elle, l'attirant irrésistiblement. Elle lui
fait découvrir son monde, sa pensée, voilée.

Impitoyable, elle arrache toutes les
eaux à la terre, mais notre goutte...elle....
Elle brille,
toujours, et se fait encore remarquer parmis toutes, se plaisant à
regarder de haut toutes ses soeurs.
Elle reste avec la fournaise,
qui l'acceuille en son sein.

J'ai été cette goutte
d'eau

Puis la fournaise rejette avec fureur
toutes celles qu'elle avait laissé vivre dans le ciel.
La
goutte parmis elles.

L'étoile de lumière qui
s'était déjà ternie....s'éteint
instantanément...Ne supportant pas la souffrance d'être
ainsi rejetée.

Je suis cette goutte d'eau

La goutte tombe et s'écrase...
Pour
nourrir le monde.

Pour mourir immonde.

Je ne serais pas cette goutte d'eau.

Nombre de messages : 3 Age : 58 Date d'inscription : 18/03/2008

Rose, quelle belle oeuvre, belle...
Somptueuse, et pourtant si difficile à comprendre, on devrait
se contenter de l'admirer.

Magnifique, une Rose , tige aussi frêle
et simple que la perfection, tout, ses épines même!
Ajoutent à son charme une once de pitié, tout son corp
est fait pour être vu.

L'envie de s'accrocher à ses
épines et admirer ansi torturé, son visage éclo

Fait de quelques pétales à
qui elle doit son nom si douceureux; si agréable à
prononcer,

Rose...Roses...

Rose des Sables,

Rose a teint terne que le vent tourne
entre ses airs, entourloupe?

Rose sculptée par ce même
vent...tantôt oreiller de soie pour elle...
Tantôt
bourrasques de lames aiguisées.

Rose, esquisse dans la poussière

Rose, parmis les étoiles

Rose, mouvement dans l'air

Rose, mouvement sur un voile

Rose, rougeoyante sous l'eau

Inébranlable, Intouchable

Le vent ose à peine
l'effleurer...Si frêle

L'eau...Sa Rosée l'embellit,
étoile de l'Aube

Et le feu....

Le feu est brute,
il la piétine, la massacre, l'assassine, la racle...
Et la
laisse là....le feu est passé, Car de la Rose...Ne
reste plus qu'un morceau de sa peau si fraiche, si douce...